La posture du coach n’est pas celle d’un thérapeute. Le coach ne s'intéresse pas au « pourquoi » des blocages (une formation de psychologue est nécessaire dans ce cas) mais au « comment », c’est-à-dire à la manière de lever des freins et blocages.

Le coach se distingue par son positionnement : il est « aux côtés » du coaché et centre son action sur les valeurs, les besoins et les ressources de la personne. La relation s’établit sous la forme d’un contrat de coaching moral qui nécessite l’accord du coaché et du coach sur les objectifs à atteindre et les modalités de réalisation de l’accompagnement.

Le temps du coaching se situe sur un ligne temporelle brève, où le coaché est libre de déterminer le rythme et le nombre de séances. Un minimum de 3 séances est recommandé, il est très rare de dépasser 9 séances. En général, le coaching démarre avec une séance toutes les deux semaines (ou plus si besoin), pour aller vers une séance par mois, voire moins. Entre deux séances, le coaché applique les solutions qu’il a identifiées, et fait ensuite un point avec le coach.

Les séances de coaching peuvent avoir lieu en présentiel (conseillé pour la première rencontre), mais aussi au téléphone ou par skype. Elles durent de 40 minutes à 1h30, en fonction de l’âge du coaché.

Grâce à un travail sur les croyances limitantes, le coach permet au jeune de prendre conscience de la petite voix intérieure qui le freine. En reprogrammant un mode de fonctionnement jusque-là automatique, sur la base de méthodes reconnues et avérées, le coach amène petit-à-petit son client à élargir son champ de vision, à élever l’estime de soi pour, ensuite, oser s’engager dans le changement.

Les enfants, adolescents et jeunes adultes traversent des moments de vulnérabilités émotionnelles, identitaires et scolaires. Ils sont sensibles à de multiples thèmes : difficultés d’insertion dans un groupe, pression sociale, questionnements identitaires, orientation, mal-être dans le parcours d’études, enjeux et préoccupations écologiques, etc.

Toutefois, ils n’ont pas toujours besoin d’un accompagnement long, nécessitant l’intervention d’un spécialiste (si c’est le cas, cela sera détecté très rapidement) mais d’un « autre » regard, d’une réflexivité bienveillante et non-jugeante sur leurs discours et comportements.

Accompagner les enfants, adolescents ou jeunes adultes, ce n’est pas nécessairement les accompagner parce qu’ « ils vont mal ». Ce n’est pas la peine d’attendre qu’ils soient en grande difficulté pour agir en leur faveur.

Il est nécessaire parfois de proposer une « remédiation familiale». Dans ce cas, on entre dans le cadre du «coaching parental et/ou familial ». Cet accompagnement s’ajuste aux parents qui rencontrent des dysfonctionnements dans leur vie familiale, mais également ceux qui aspirent à une vie de famille plus sereine.